TOUT SUR MON PROTOCOLE DE MAINTENANCE
Parce que j’ai fait vœu de transparence, et parce que ces informations pourraient intéresser et éclairer beaucoup de personnes, je dévoile dans cet article tous les détails sur mon protocole de maintenance.
L’objectif de cet article est d'expliquer et de redonner du sens à la notion de « protocole établi sur mesure et entièrement personnalisé » en fournissant un aperçu concret, et en montrant la différence avec un protocole de soins standard et universel (type protocole Buhner, protocole Cowden, régime cétogène, régime GAPS etc).
Ce protocole n’a pas pour mission de servir de modèle, ni d’inciter à l’auto-médication puisqu’il a été personnalisé au millimètre près à mon cas personnel, c’est-à-dire mes forces et faiblesses de terrain, ma morphologie, mon anamnèse, mes antécédents médicaux, ma personnalité, ma réponse personnelle, mon terrain énergétique et mon état actuel de santé. Le reproduire à la lettre serait une perte de temps, d'énergie et d'argent.
Dans un premier temps, laissez-moi revenir sur ma propre histoire, en approfondissant ma conception de la guérison.
GUÉRISON OU RÉMISSION ?
Depuis près de deux ans, je m’estime complètement guéri de la maladie de lyme, aussi bien d’un point de vue physique qu’émotionnel. Après une infection à la borreliose fin 2014, une année d’errance médicale, une quarantaine de symptômes débilitants, l’étiquette de « maladie incurable » et trois années de traitements holistiques acharnées, je peux aujourd’hui revendiquer ma guérison avec sérénité. Mais qu’est que ce que la guérison ?
Si l’on s’en tient à la définition du Larousse, la guérison correspond à la « disparition totale des symptômes d'une maladie ou des conséquences d'une blessure avec retour à l'état de santé antérieur ».
Sérologiquement, tous mes tests en laboratoires sont négatifs. Cliniquement, je ne présente plus aucun symptôme. La charge infectieuse globale a largement diminué : l’infection bactérienne a été régulièrement délogée, dés-enkystée et éliminée, et les co-infections virales, fongiques et parasitaires ont été traitées. Le niveau inflammatoire général et la charge toxique globale sont nettement diminués et maîtrisés, et mes carences nutritives ont été comblées. Mes facteurs aggravants (en l’occurrence ORL et dentaires) ont été identifiés et traités. Quant à mon système nerveux, il a été délivré des pathogènes, apaisé et nourri. Mes organes d'élimination ont retrouvé leur plein potentiel. Mon esprit est apaisé, renouvelé et libéré de la mémoire traumatique de la maladie. L'homéostasie générale a été rétablie. J’ai retrouvé une vie normale. Je dors 8 heures par nuit, pratique une activité physique régulière et ne souffre plus d'aucun symptôme. Je suis indépendant, épanoui et pleinement heureux. Mon état de santé est même meilleur qu’avant la maladie.
La théorie (sérologie) et la pratique (symptomatologie) semblent donc concorder vers une guérison asymptomatique effective et durable. Il est toutefois possible qu’une infime quantité de borrelies soit toujours présente dans mon corps, sous une forme cachée (cf. biofilms) et enkystée. Cette question est sujet à débat et nul ne dispose encore des outils permettant de quantifier le taux résiduel de bactéries enkystées dans l'organisme humain. Quoi qu’il en soit, l’infection n’est plus active et ne cause plus de dommages ni de réactions autodestructrices de la part de mon système immunitaire. Si des bactéries ont survécu aux trois années de traitements antiseptiques intensifs, elles ne représentent qu’une forme dormante et inoffensive de la maladie, gardée sous contrôle par mon système immunitaire fort et équilibré, et un environnement interne défavorable à leur prolifération. Dans ce cas-là, on pourrait considérer que je suis porteur sain de la maladie. Ce qui est à mon sens synonyme de guérison.
En effet, tout le monde abrite des pathogènes : des virus de la famille de l’herpès en passant par des streptocoques, des rétrovirus, des champignons, des mycoplasmes et des chlamydias. Pourtant ces personnes ne sont pas nécessairement malades. Alors même qu’elles ont contracté ces infections et qu’elles en ont souffert par le passé, la plupart d’entre elles redeviennent complètement asymptomatiques et retrouvent une vie tout à fait normale. Ces personnes sont dites « porteurs sains ». C’est-à-dire que l’agent pathogène est toujours présent dans leurs organismes mais qu’il n’est plus source de maladie. Il devient inoffensif. Pourquoi ? Car le système immunitaire de ces individus est fort et équilibré. Il reconnait l’agent pathogène et le contrôle. Gardé en maintenance, celui-ci se fond dans le microbiote général et se met à entretenir une relation symbiotique avec son hôte.
Qu’est-ce qui différencie quelqu’un qui est porteur sain de EBV d’une personne qui développe un syndrome de fatigue chronique à la suite d’une mononucléose ? Ou quelqu’un qui arbore un candida albicans en petite quantité et sans aucun symptôme, de quelqu’un qui souffre intarissablement de candidose chronique ? Ou quelqu’un qui s’avère porteur sain du VIH de quelqu’un victime du caractère mortifère du SIDA ? La réponse est le terrain. Tout est une question de terrain. La maladie de Lyme ne fait pas exception. D’ailleurs, je parie que si tous les gardes forestiers alsaciens envoyaient leur sang pour une sérologie Elispot ou un test de la goutte épaisse, tous reviendrait positif à la borreliose de lyme. Idem pour la très grande majorité des habitants de la région alsacienne, ou du Connecticut, qui sont des régions extrêmement endémiques. Entre la contamination par la viande, les insectes piqueurs (tiques, araignées, moustiques, puces, punaises etc), le sang, les rapports sexuels, et la contamination in utero, quasiment tout le monde devrait déjà être rentré en contact avec le spirochète. Sont-ils pour autant tous malades ? non.
C’est dans cette optique que je m’inscris et envisage ma propre guérison.
TOUS LES DÉTAILS SUR MON PROTOCOLE DE MAINTENANCE
Désireux de maintenir cet état de santé optimale, je continue aujourd’hui à prendre plusieurs plantes médicinales et compléments alimentaires. Il m’aura fallu du temps, de la recherche et beaucoup d’expérimentations pour arriver à la version finale de ce mini-protocole de maintenance.
Mon protocole de maintenance couvre les borreliose de lyme dont je suis peut-être toujours porteur, mais pas que. Il prend en compte mes problèmes de santé connexes antérieurs à la maladie de lyme, mes faiblesses de terrain, mon profil (personnalité, comportement, gènes, origine ethnique, et morphologie), et plus largement toutes les attaques indésirables et immunodépressives du monde extérieure (xénobiotiques, métaux lourds, stress chronique, alimentation appauvrie, ondes électromagnétiques etc.). Ainsi, j’espère me préserver d’autres potentielles maladies futures (qui est aujourd’hui à l’abri du cancer ou d’Alzheimer?), et surtout, je m’assure ne jamais rechuter de la maladie de lyme. Si d’ici trois ans je suis toujours complètement asymptomatique (ce que je crois fortement), j’arrêterai peut-être définitivement les remèdes contre les spirochètes.
Pour le moment, voici tous les détails sur mon protocole de maintenance.
PLANTES MÉDICINALES
Pour lyme :
Les produits samento et banderol issus du protocole Cowden et commercialisés par la marque Nutramedix : les deux pris en synergie ont une action prouvée in vitro sur les 3 formes de la Borreliose. Voici l'étude en question : http://www.townsendletter.com/July2010/sapi0710.html Posologie : 5 gouttes, matin et soir.
Le complexe liposomal « Lyme cocktail » du laboratoire BioPure : Il contient une synergie de plantes à action antispirochétale : Renouée du japon, Salespareille, Andographis, Propolis brésilienne verte, Cistus Incanus, Stevia, Artemisia mais aussi de la coriandre (pour extraire le mercure des tissus) et du céanothe d’amérique (pour tonifier la rate). Posologie : je prends 1 pipette (soit environ 30 gouttes), matin et soir.
Pour mon système nerveux et les co-infections virales :
En plus d’avoir souffert durant 4 ans d’une neuroborreliose, avec tout ce que cela comporte (atteinte de la myéline des nerfs par inflammation, neurotoxines, et réaction auto-immunitaire), je suis à la base quelqu’un de très cérébral, diagnostiqué Haut Potentiel, souvent pensif, que ce soit dû à une excitation positive ou à un stress négatif, et extrêmement sensible à mon environnement. Bref, un «adrénergique» de personnalité type A, qui a régulièrement besoin de réfléchir, de raisonner, d’analyser et de programmer. Ce qui explique d’ailleurs pourquoi la borreliose est principalement venu se loger au niveau de mes nerfs, et seulement accessoirement au niveau de mes articulations, muscles, et autres organes.
La verveine : Considérée comme un « restoratif » du système nerveux, la verveine a beaucoup été utilisée pour aider à retaper les personnes qui ont souffert de longues maladies. C’est une plante calmante (lorsque que besoin est), qui diminue la tension nerveuse ponctuelle ou accumulée. Elle semble prévenir des effets cumulatifs et destructeurs du stress soutenu. Elle facilite la relaxation là où on ne pensait plus que c’était possible. Les Anciens l’ont aussi beaucoup utilisée pour remonter les personnes qui se remettaient d’une longue maladie et qui restaient aux prises avec de la mélancolie, ou encore une grande fatigue qui traîne après une infection virale importante.
La scuttelaire : La scutellaire constitue le tonique nerveux le plus pur. C’est une plante dite intelligente : elle ramène le système nerveux dans des marges normales de fonctionnement, elle remonte ou apaise, au besoin. La scutellaire n'assomme ni n'excite. Elle travaille aussi bien en aigue qu'en chronique. Elle ne crée pas de somnolence, même quand on la prend le jour pour se calmer, ou le lendemain, lorsqu’on l'a prise pour dormir, d’où sa possible utilisation sur le très long terme. On dit de la scutellaire qu'elle a même la faculté de nourrir et refaire les cellules nerveuses, de réorganiser et raviver le système nerveux, idéale donc pour les personnes en proie ou sortant d’une maladie neurodégénérative. Elle a une affinité particulière avec les hypersensibles, qui sont très affectés par leur environnement (affectif, météorologique, électromagnétique, etc.). C'est aussi l'alliée numéro un des hyper stressés, lorsque celui-ci empêche de dormir, donne des palpitations, des maux de tête. Elle convient particulièrement bien aux gens aux prises avec de la douleur, aiguë ou chronique. Elle diminue l'hypersensibilité à celle-ci, facilite le repos et la régénération malgré les conditions adverses. Elle semble aussi aider à diminuer la douleur au début du développement de la sclérose en plaques et à reconstruire la gaine de myéline des nerfs. Sachant que j'ai moi-même souffert d’électro hyper sensibilité, de douleurs nervines chroniques, de migraines, et aujourd’hui encore de stress, vous comprendrez aisément pourquoi elle fait partie de mes grandes alliées.
Le millepertuis : Le millepertuis relaxe les nerfs hyperactifs et hypersensibles. Il traite toutes les situations où le nerf a été endommagé par une lésion causant une inflammation avec douleur (qui peut être suivie le long du nerf) et une atteinte de la gaine de myéline. Ce qui fut précisément mon cas durant quatre années de maladie rythmées, je le rappelle, par une inflammation des nerfs périphériques généralisée et permanente, qui se traduisaient par des sensations de brulures internes profondes et incessantes, des paresthésies, des neuropathies, des engourdissements et de l’électro hyper sensibilité. Le millepertuis est également utile pour les cas de dépressions saisonnières. Une caractéristique qui correspond là aussi parfaitement à mon profil, moi qui ai toujours redouté l’arrivée de l’hiver, du froid et du manque de lumière.
COMPLÉMENTS ALIMENTAIRES
Pour les co-infections virales (EBV, herpès, zona) et les biofilms de lyme :
Lauricidin : Il s’agit d’un complément alimentaire sous forme de granules contenant de la monolaurine. La monolaurine est une forme d’acide laurique, un acide gras que l’on retrouve dans l’huile de coco et qui attaque les virus et les bactéries en détruisant la couche lipidique (« lipid coating ») qui les entourent, ce qui entraine la désintégration de leur paroi cellulaire et donc leurs morts. Les bactéries et virus ont en effet une enveloppe extérieure lipidique qui leur permet de migrer et de pénétrer les cellules. Le monolaurin a la même enveloppe. Du coup, il absorbe celle des virus qui se retrouvent à nus, amorphes et morts. Il est ici préparé dans ce que l'on appelle un mono-ester d'acide laurique (donc bien plus actif biologiquement que pris sous forme originelle). PS : Il a également une action prouvée in vitro contre la borreliose et ses biofilms (https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26457476).
Pour réparer les dommages occasionnés par mon traitement au Roaccutane :
Huile de foie de morue : Comme je l’ai déjà mentionné dans mon livre et dans mon témoignage publique, j’étais sous traitement Roaccutane au moment de la piqure de tique. Le Roaccutane est un médicament contre l’acné très puissant et controversé en raison de ses nombreux effets secondaires. À l’époque, je n’avais aucune idée des dangers de ce médicament, et encore moins de la possibilité de venir à bout des troubles cutanés de manière naturelle, holistique et sécuritaire. Prendre du Roaccutane équivaut à prendre une dose anormalement élevée d’une des formes de vitamine A (rétinoïde), ce qui crée un déséquilibre profond avec les autres formes de vitamine A (rétinol, rétinal, trétinoïne et rétinyl phosphate) présente dans l’organisme. Une dose anormalement élevée d’une de ces vitamines va également provoquer des carences chez toutes les autres vitamines liposolubles (vitamines D, E et K). Mes analyses de sang montraient bien un taux de vitamine D extrêmement bas au début de mes traitements (9 au lieu d’un minimum de 30 et d’un idéal de 80), sans compter mon teint naturellement halé (et nécessitant donc de forts apports en vitamine D) et le fait que les médecins nous interdisent en plus de nous exposer au soleil pendant la durée du traitement, ce qui aggrave la carence en vitamine D (car la vitamine D synthétisée par le soleil). Aujourd’hui j’en paye toujours les frais. Mon taux de vitamine D plafonne à 45 (alors qu’il devrait idéalement tourner autour de 80 pour réduire de 4 fois le risque de maladies auto immunes) et mon taux de vitamine A reste à la limite de la carence. C’est pourquoi je me supplémente tous les jours en huile de foie de morue. Celle-ci contient des oméga 3 (DHA, EPA) indispensable à la santé psychique et nerveuse (ce qui continue à réparer mes nerfs), ainsi que de la vitamine A et D sous une forme hautement assimilable.
ALIMENTATION
Je ne suis aucun régime en particulier. D’ailleurs, sauf dans certains cas précis et sur le court terme, je ne crois pas qu’il soit souhaitable de suivre un régime standard et préétablie. A l’instar des plantes médicinales, l’alimentation doit être ajustée au cas par cas en fonction de nombreux critères corroborés au propre ressenti de la personne. Seule la réponse personnelle permet réellement de déterminer quel régime est idéal pour chacun. Bien sûr il y a des lignes directrices à suivre pour tout le monde : alimentation naturelle, allégée, la plus variée possible (pour la diversité bactérienne), et idéalement locale et de saison. Des principes auxquels je ne déroge pas.
Je consomme de tout : des protéines animales et végétales (poissons, viandes, œufs, oléagineux et légumineuses - préalablement trempés - ), de grosses portions de légumes, un peu de fruits, des champignons, de bons féculents, des céréales principalement sans gluten (90% du temps), beaucoup de bonnes graisses (saturés, mono insaturés et dans une moindre mesure polyinsaturées), du sel celtique , des sucres naturels ,et des produits laitiers (beurre, yaourts naturels et fromages à base lait cru, de fabrication artisanale et traditionnelle, obligatoirement issues de l’agriculture biologique, idéalement à base de ferments lactiques, toujours issues de la chèvre ou de la brebis, et parfois enrichis en ferments probiotiques).
Je crois sincèrement que le problème ne vient pas de ce que nous mangeons mais de la qualité de ce que nous mangeons, de la quantité de ce que nous mangeons et de la manière dont nous mangeons. C’est pourquoi j’achète principalement bio et que je m’astreins à manger en pleine conscience. J’évite les mélanges fâcheux et j’utilise des modes de cuisson douce (pour préserver les nutriments) et des huiles de cuisson non inflammatoires. Je m’autorise de temps en temps du gluten et parfois même (généralement à l'occasion d'évènements sociaux) du sucre raffiné (après 3 années d’éviction stricte). Je crois que le fait de s’imposer des règles nutritionnelles trop strictes, de vouloir tout faire parfait, crée un stress qui efface les bienfaits de cette soi-disant “alimentation parfaite”. Cela crée un rapport (souvent inconscient) malsain à la nourriture, ce qui provoque une montée d’adrénaline, une inhibition de la production de salive, une hypochlorhydrie, des stases et donc finalement un blocage de la digestion.
J’évite dans la mesure du possible les fruits crus, que je mange souvent cuits, à partir de 16 heures, et souvent mélangés à des substances hypoglycémiantes (cannelle ou fenugrec par exemple), et ce dans le but de stabiliser ma glycémie. Au niveau des épices et fines herbes médicinales, j’ai opté pour celles dont la qualité énergétique est neutre, voire chaude. De temps en temps j’utilise des épices froides. Très rarement des épices extrêmement chaudes car elles ont tendance à trop attiser mon feu digestif. Je ne bois pas de boissons chaudes. Mes liquides sont toujours à température ambiante, y compris mes tisanes.
Pour affiner mon régime, j’ai analysé mon profil à l’aide d’un arsenal d’outils (dont un test métabolique, un profilage ayurvédique, et l’analyse de mon groupe sanguin), plus tard confirmé par ma réponse personnelle, c’est-à-dire mon ressenti in vivo et in concreto. J’ai découvert avoir un profil de chasseur, c’est-à-dire en résumé un métabolisme rapide, étranger aux troubles du transit, qui est très sensible aux pics de glycémie et qui doit de ce fait privilégier une alimentation basée d’avantage sur les protéines et les bonnes graisses. Je fonctionne ainsi principalement sur les protéines animales, et les bons gras, notamment le matin, et le midi, ce qui tombe à pic étant donné que j’exerce une activité physique quotidienne. Bien sûr je m’alimente aussi en glucides, ils sont essentiels à la production d’énergie cellulaire (ATP –cf. mitochondries) mais j’essaye de toujours respecter le ratio suivant : 35% de protéines, 35% de bonnes graisses, et 30% de glucides à indice glycémique bas. En termes de calories j’oscille entre 3200 et 3500, sans quoi j’ai tendance à vite mincir. Le soir je m’autorise un peu plus de glucides (45% au lieu de 30) ce qui m’aide à induire le sommeil. Quant aux collations, je préfère celles qui sont salées le matin et celles qui sont sucrées l’après-midi.
Au niveau du profilage ayurvédique, je suis PITTA c’est-à-dire que je peux manger de tout (y compris les légumineuses, et un peu de laitages), tout en évitant les plats trop chauds et/outrop épicés, et tout en privilégiant dans l’idéale les céréales froides (type avoine, orge). Le profil pitta doit éviter les excès (alcool, café, sucre) qui sont trop corrosives pour son système nerveux.
Des outils qui au final n’ont fait que confirmer et étayer mon mode alimentaire.
HYGIÈNE DE VIE
Il va de soi que je n’utilise aucun produit cosmétique (shampoing, gel douche, gel mains, dentifrice, déodorants) et ménager chimique, en raison des perturbateurs endocriniens et des substances cancérigènes qu’ils contiennent. Je privilégie des produits 100% naturels et exempts de xénobiotiques. J’évite les ustensiles de cuisine composés de métaux lourds et je veille dans la mesure du possible à mon hygiène électro magnétique. J’ai éliminé le WIFI, le téléphone fixe sans fil, le micro-onde, et je n’utilise mon téléphone portable qu’en mode haut-parleur (après avoir expérimenté la qualité très médiocre des écouteurs filaires à air).
Je bois de l’eau purifiée, reminéralisée et redynamisée (fontaine Iona). En termes de quantité, je tourne autour de 2.1 litres de liquide en raison de l’analyse de mon IMC (rapport poids/taille) et de mon âge.
Chaque printemps, je fais une cure thermale ORL de 3 semaines à Luchon car ma sensibilité de terrain se situe depuis l’adolescence à ce niveau-là (infections des voies aériennes supérieures et inférieures à répétition à partir de l’âge de 17 ans). Je profite de ce temps off pour faire une cure drainante et détoxifiante des principaux émonctoires à l’aide de plantes médicinales adaptées à mon profil :
Pour le foie : décoction de racine de bardane (altérative et amère, elle contient de l’inuline ce qui régularise la glycémie, elle est nutritive et régulatrice du sebum, intéressante vu mon passé acnéique et ma sensibilité aux pics de glycémie) et teinture de chardon marie (pour son effet trophorestaurateur hépatique).
Pour les reins : tisane d’ortie (alterative, alcalinisante, reminéralisante ++, trophoresteur rénal et diurétique) et aussi teinture d’ortie (pour ses propriétés anti histaminiques intéressantes pour mon allergie au pollen)
Pour la lymphe: teinture de prunelle (en plus de son effet antiseptique à large spectre, elle est hépatique, et a une grande affinité avec la sphère ORL).
Parallèlement, j’en profite pour faire un jeune à l’eau de 5 jours et suivre une cure antiparasitaire de 28 Jours (cycle d’un parasite) composée de noyer noir, clou de girofle (ouvre aussi les biofilms de lyme), Artémisia Annua (combat aussi la babésiose), feuilles d’olivier (aussi antivirale), Pau d’arco (aussi stimulante du système immunitaire) et griffe du chat (aussi antivirale). Le jeune renforce l’efficacité de la cure antiparasitaire (les parasites se retrouvant affamés) et le processus de détoxification générale.
Pour prévenir mes allergies au pollen, j’utilise des granules homéopathiques de pollen plusieurs mois avant l’arrivée de la saison. En cas de crise, j’utilise le produit allercétine du laboratoire Lescuyer, composé de quercétine et d’œuf de caille. Si la crise est persistance, j’aime rajouter du péquilla et de l’huile essentielle d’estragon par inhalation.
Chaque hiver, je consacre un mois à ma sphère digestive. Il est important de réchauffer sa digestion durant la saison la plus froide de l’année. Je bois tous les jours du bouillon d’os pour réparer ma muqueuse intestinale, malmenée quoi qu’il en soit par les attaques du monde extérieure (une alimentation bio n’étant jamais 100% pure). Je vérifie mon taux d’acidité gastrique à l’aide de la technique du test à bicarbonate de soude et me supplémente au besoin en bétaine HCL. J’ingère quotidiennement des aliments lacto fermentés (kéfir, choucroute et kvas de betteraves) pour apporter de bonnes bactéries à mon microbiote. Je fais également une cure de 6 semaines de berbérine pour éviter tout surdéveloppement de candida albican et tout risque de SIBO (prolifération bactérienne dans le grêle).
En ce qui concerne les thérapeutes alternatifs, je visite un chiropracteur et une énergéticienne deux fois par an pour ré équilibrer ma colonne vertébrale et mes circuits énergétiques.
EN GUISE DE CONCLUSION
6 teintures quotidiennes, 2 compléments alimentaires (qui plus est sans gélules et donc sans agression pour mon estomac), une bonne hygiène de vie, une alimentation saine et équilibrée, et deux cures annuelles (une « cure ORL/émonctoires » au printemps et une « cure digestive » en hiver) sont amplement suffisants pour m’aider à conserver la pleine santé.
Cela peut paraitre beaucoup pour certains mais la santé est notre bien le plus précieux. Elle n’est jamais acquise et elle nécessite un investissement aussi bien financier que personnel, même si notre système de santé actuel nous laisse penser tout le contraire (remboursement, déresponsabilisation complète du malade, absence de prévention et de modèle intégratif de la médecine, mépris des thérapeutes alternatifs etc). Un protocole de maintenance ne doit pas être ressenti comme une condamnation à vie mais comme un ensemble d’outils perçus comme nos alliés et qui nous permettent de vivre de manière optimale et en accord avec le vivant. Se déparasiter au moins une fois par an, ouvrir et drainer ses émonctoires, jeuner, renforcer son système immunitaire, ré équilibrer ses énergies n’a rien de superfétatoire. Ce sont des pratiques ancestrales que nous avons malheureusement perdu et dont tout le monde bénéficierait, d’autant plus à l'heure actuelle, à une ère de l’Histoire où le taux de toxicité est sans précédent. Il suffit de regarder du côté d’autres civilisations qui l’ont bien compris.
Pour les malades, comprenez qu’arriver à un protocole si simplifié et si personnalisé prend du temps et qu’envisager un tel protocole au début des traitements est impossible. Il faut dans un premier temps travailler patiemment et rigoureusement le terrain : baisser progressivement la charge pathogène de manière stratégique, réduire l'inflammation, détoxifier le corps, modifier son alimentation et son hygiène de vie, commencer la réparation des organes et systèmes les plus endommagés, identifier et traiter les facteurs entravant etc Je sais, pour l'avoir moi-même vécu, à quel point le chemin de guérison peut être long, désespérant, isolant et douloureux. Une souffrance parfois inhumaine au delà du dicible. Mais je sais aussi que la guérison est possible et qu'il ne faut jamais perdre espoir.
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