POURQUOI LES PROTOCOLES AUX PLANTES SONT PARFOIS DES ÉCHECS
"J'ai pris la renouée du japon pendant 2 mois et je suis toujours terriblement malade"
"J'ai suivi le protocole Cowden pendant 7 mois et mes douleurs articulaires sont toujours présentes".
"La Scutellaire n'a rien donné sur mes douleurs nervines"
"J'ai tout essayé pour dormir : aschwagandha, valériane, pavot de Californie etc Aucun résultat"
La borréliose de Lyme sous sa forme chronique est hautement complexe et il existe à ce titre une multitude d'approches (parmi les plus populaires : les antibiotiques, les huiles essentielles, les soins par fréquences, l’ozonothérapie et les nosodes homéopathiques). Les personnes concernées se retrouvent bien souvent perdues et elles finissent par jongler entre ces différentes modalités de traitement, lesquelles perdent de facto toute leur efficacité.
Le point le plus fondamental à retenir est que les plantes doivent être prises en quantité suffisante, et de manière constante pour permettre de recouvrer la santé. Comme l'explique le maitre herboriste Wolf-Dieter Storl dans son livre "Guérir naturellement la maladie de Lyme : Traitement holistique et utilisations pratiques", les borrelies nécessitent de par leur nature même des traitements antiseptiques très longs. Les spirochètes de Lyme se divisent toutes les 12 à 24 heures (in vitro) et toutes les 72 heures (in vivo), contrairement à la majorité des bactéries (comme les staphylocoques ou les streptocoques) dont la division se produit toutes les 20 minutes. Elles sont par ailleurs uniquement vulnérables au moment où elles se divisent. Si l’environnement interne (changement de température, antibiotiques, péroxyde d’hydrogène) ne leur convient pas, elles peuvent prendre des formes dormantes et persister sans se diviser durant des années. Leur cycle de reproduction est aussi très long. Généralement elles se reproduisent une fois tous les 28 jours. Or les antibiotiques attaquent les parois des cellules bactériennes nouvelles, en formation lors de la division et phase reproductive. Si les bactéries qui se divisent toutes les 20 minutes peuvent être détruites avec des antibiotiques en l’espace d’une ou deux semaines, il faudrait en théorie prendre quotidiennement des antibiotiques (un pour chaque forme de la bactérie, soit au minimum trois antibiotiques) durant au moins UN AN ET DEMI pour atteindre le même résultat chez les borrelies. Mais la prise d’antibiotiques pendant une si longue période n’est-elle pas tout aussi nocive pour la santé (atteinte hépatique, destruction de la flore intestinale, surdéveloppement fongique, carences nutritionnelles, résistance bactérienne, atteinte des mitochondries, inflammation etc) ? C’est pourquoi de nombreux malades et médecins préfèrent désormais opter pour des antiseptiques naturels.
Il est sage de rappeler que les effets des plantes médicinales, des compléments alimentaires, des changements sur le plan de l’alimentation et des habitudes de vie sont cumulatifs. Plus vous maintiendrez les techniques et remèdes naturopathiques, plus votre corps retrouvera un équilibre et une meilleure santé à long terme. Aussi, les dosages du principe actif de la plante, lorsque celle-ci est prise sous forme de complément alimentaire et non de façon traditionnelle (c’est-à-dire acheté chez en herboristerie et prise sous forme de préparation artisanale) sont généralement trop légers. Encore une fois, la qualité, la forme, et la partie utilisée de la plante sont autant de facteurs à prendre en compte. Voici plusieurs raisons pouvant altérer la qualité et donc l’efficacité des plantes médicinales :
Elles sont trop vieilles et leurs propriétés actives ont diminué. Ce qui est le cas de nombreuses plantes vendues en grande surface, et dans une moindre mesure, en boutique bio.
Elles sont contaminées par des pesticides (herbicides, fongicides, insecticides), métaux lourds ou autres contaminants environnementaux, ou encore pré-extraits puis déshydratées.
Elles ont subi un séchage inadéquat, ce qui a entrainé́ une détérioration. Ce qui est une fois encore le cas de nombreuses plantes vendues en grande surface ou en boutique bio.
Elles ont été récoltées à un moment inadéquat, au mauvais stade de croissance ou à la mauvaise saison. Par exemple, la racine de Pissenlit devrait être récolté en automne pour être plus riche en inuline ou les feuilles de framboisier au printemps de la seconde année avant la floraison.
La partie utilisée de la plante n'est pas la bonne (exemple : une infusion de feuilles de Bardane au lieu de la racine, l’utilisation de la partie externe du Chaga pour un effet antiseptique au lieu de partie interne, l’utilisation des feuilles de Pissenlit qui sont diurétiques et fortes en potassium au lieu de la racine qui aide le foie et la digestion).
La plante a été mal identifiée ou le mauvais genre d'une espèce est utilisé (exemple : artemisia absinthium au lieu de artemisia annua).
Le temps d'infusion ou les préparations sont inadéquats (exemple : faire une infusion au lieu d'une décoction de racines de pissenlit, consommer du Reishi en poudre au lieu d'une double macération).
Les quantités de plantes utilisées sont insuffisantes (exemple : 1 feuille sèche par tasse).
Le dosage est insuffisant et/ou la fréquence des applications est trop faible (exemple : essayer de faire passer une fièvre en administrant une seule dose très forte au lieu de petites doses toutes les 15 minutes).
La durée du traitement est trop courte (exemple : arrêter le traitement aussitôt que les symptômes de la maladie de Lyme s'améliorent, s'attendre à traiter une candidose chronique en 2 semaines ou prendre des toniques nerveuses pendant seulement 1 mois).
Il y a une mauvaise combinaison d'herbes dans une formule (il existe par exemple une contradiction entre la Valériane et la Cayenne).
La combinaison herbes/diète est en conflit (par exemple, les effets de la Camomille allemande s’annule avec le café).
Il peut toujours y avoir des réactions individuelles imprévues (exemple : l'Aubépine qui donne des palpitations, ou l'Astragale qui fait dormir, tout est possible).
La plante choisie ne convient pas au problème que vous essayez de traiter ou elle aggrave la cause sous-jacente réelle du problème (ex : prendre du radis noir pour traiter un foie hyperactif, ou prendre du Sceau de Salomon pour traiter de l'insomnie).
La plante a été prise trop longtemps et il y a accoutumance (ex : prendre de l'Échinacée tout l'hiver, prendre une stimulante sur une longue période de temps).
La plante est prise au mauvais moment (exemple : il faut prendre des amères avant les repas, des plantes carminatives au cours du repas, et des plantes émollientes après les repas).
Il y a une hyperperméabilité intestinale qui empêche une bonne assimilation.
Et enfin tout miser sur les plantes sans considérer et traiter l'hygiène de vie, l'alimentation, l'environnement psychique et émotionnel, les thérapies complémentaires (chiropraxie, médecine quantique, dentisterie holistique etc)
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