CHRONICITÉ N'EST PAS FATALITÉ
"Je ne guérirai jamais", " On me dit que ma maladie est incurable", "Je suis malade depuis tellement d'années que je doute pouvoir en guérir un jour", "Mes prédispositions génétiques causent ma maladie", "Mon système immunitaire est défaillant et se retourne contre moi-même" "Je suis un cas désespéré " "Je ne peux rien faire pour aller mieux" "Je n'y crois plus" sont autant de pensées limitantes qui ne vous permettront jamais de vous responsabiliser, de vous prendre en mains et d'améliorer votre qualité de vie.
Car la vérité est que les choses sont plus complexes et nuancées que ce que vous pouvez croire et que rien n'est jamais complètement figé. La vie n'est que mouvement et les maladies sont souvent le fait d'une interaction entre une palette génétique (comprenant entre 50 et 100 gènes) et notre environnement. Que la maladie soit déclarée ou non, à un stade avancé ou précoce, le corps est doué d'une incroyable capacité de régénération, d'auto-régulation et de résilience.
PREDISPOSITIONS GENETIQUES ET EPIGENETIQUE
Une prédisposition génétique se définit comme la configuration génétique d'un organisme qui le rend vulnérable à un problème de santé en particulier. Certaines personnes ont des prédispositions génétiques à développer un syndrome infectieux multi-systémiques. Tandis que d'autres ont des prédispositions à développer un cancer, ou tout autre problème de santé. Et c'est ce qui explique partiellement pourquoi certaines personnes demeurent porteurs sains alors qu'elles travaillent en forêt et donc au contact quotidien des tiques, tandis que d'autres tombent dramatiquement malades à la suite d'une seule piqûre.
Les faiblesses héréditaires ou « faiblesses de terrain [1]» expliquent également les différentes formes de borrélioses : neuroborréliose, arthrite de Lyme, cardite de Lyme ou Lyme cutané. Les bactéries vont plus facilement coloniser, endommager et perturber les organes et systèmes les plus vulnérables de la personne. Par exemple, une neuroborréliose a plus de chance d'apparaître chez une personne hypersensible, très cérébrale ou qui a des antécédents de maladies neurodégénératives dans sa famille. Ceux qui ont des faiblesses préexistantes au niveau des articulations, l’antigène HLA B27 ou des antécédents d'arthrose auront en revanche une probabilité plus élevée de développer une arthrite de Lyme.
Il ne faut toutefois pas tomber dans la fatalité, car si les prédispositions génétiques ont leur part de responsabilité dans la probabilité de développer une pathologie, c'est l'épigénétique, c’est-à-dire la modification de l’expression de nos gènes en fonction de notre environnement direct, qui en déterminera la survenance et le degré de développement. En effet, nos gènes constituent seulement 2 % de notre ADN. On appelle cela l’ADN codant. C’est ce dernier qui est responsable de la personne que nous sommes. Les 98 % d’ADN restant sont quant à eux directement responsables de l’expression de nos gènes (les 2 % codant) et leur activité est directement influencée par notre environnement, notre mode de vie et nos habitudes.
L'alimentation, le niveau de toxicité général, la charge infectieuse, le rythme de vie (sommeil, rythme / régularité, équilibre repos / activité, respiration, oxygénation), le niveau de stress (physique et psychologique), l'environnement social, le lieu de vie, la qualité de l’air, et l'état d'esprit de la personne sont ainsi déterminants dans l'expression de nos prédispositions génétiques, et donc notre état de santé.
Les études scientifiques suggèrent que 75 % à 90 % des maladies modernes chroniques sont en réalité déterminées par l'environnement de la personne. Ces données nous invitent à réfléchir sur le fait que nous avons plus de pouvoir sur notre santé que nous le pensons. Le but n'étant pas de culpabiliser le souffrant, mais au contraire de lui redonner une responsabilité, un pouvoir d'action sur l’évolution de sa maladie. L'individu n'a certainement pas choisi d'être contaminé par une tique (ou n'importe quel autre vecteur de transmission), mais il est toujours en mesure de choisir la manière dont il réagit face à l'infection, et il peut donc décider d’y répondre de manière constructive, en améliorant son environnement, son alimentation, son hygiène de vie et son système de croyances.
De cet état d'esprit surgit le désir de se prendre en charge et de participer activement à son rétablissement. Le patient passe du statut de victime à celui d'acteur de sa guérison. Cette attitude donne un sens à l'épreuve. En diminuant son exposition aux différentes sources de perturbateurs immunitaires et endocriniens, tout en rééquilibrant en profondeur le terrain et les troubles du métabolisme, l'individu peut souvent espérer stopper la dégénérescence, inverser la tendance de la maladie, et guérir.
[1] Le terrain c’est la somme de vos forces et faiblesses physiologiques et émotionnelles, cette liste de choses qui agit comme levier envers vos fonctions physiologiques et qui, parfois, sème la pagaille.
LE CORPS, UN TRESOR DE GUERISON
Le dysfonctionnement cellulaire est le dénominateur commun d'un bon nombre de pathologies chroniques : les cellules sont affamées, perturbées par « l'électro-smog » ambiant et surchargées en toxines (bio toxines, neurotoxines, chemtrails, métaux lourds, pesticides : herbicides, fongicides, insecticides, additifs alimentaires : édulcorants, colorants, émulsifiants, stabilisants, agents gélifiants ou épaississants, conservateurs, exhausteurs de goût, arômes naturels).
Fort heureusement pour nous, le corps est un trésor de guérison, une usine chimique auto-correctrice douée d'une incroyable résilience et cherchant constamment à recouvrer l'homéostasie. La plupart des cellules d'un corps humain ont moins de deux ans. Votre intestin se renouvelle intégralement tous les trois jours. Les cellules de la rétine se renouvellent tous les 10 jours. Les cellules de votre foie, votre pancréas, votre rate, vos reins et vos poumons sont intégralement renouvelés entre 1 et 3 ans. Les cellules endothéliales se réparent en permanence. La myéline des nerfs se remplace entre 7 et 10 ans. Les cellules musculaires de votre corps se remplacent en 15 ans et votre squelette et vos dents sont régénérés tous les 20 ans. Si vous vous faites une coupure au doigt, vous aurez le loisir d’observer le miracle de la nature et de voir comment votre organisme s’auto-répare. Les maladies dégénératives et/ou chroniques ne font pas exception. Elles peuvent être inversées en activant les processus naturels de régénération.
Il est possible de réparer la biochimie cellulaire en apportant aux cellules tout ce dont elles ont besoin et en retirant tout ce qui les perturbe. De cette manière, les déficits cellulaires sont comblés, la communication et la signalisation se trouvent améliorées, et les cellules ont enfin de quoi prospérer et guérir. Et cette réparation biochimique cellulaire permettra finalement de relancer le fonctionnement optimal des organes.
Le cerveau est lui aussi doué d'une incroyable plasticité. « 100 milliards de neurones, 10 000 connexions par neurones, 1 million de milliards de connexions parcourues d'influx électriques à la vitesse vertigineuse de 300 km/heure : l'immense réseau cérébral est le siège de remaniements constants. De nouvelles cellules sont engendrées ; certaines connexions, peu utilisées, ont tendance à disparaître, alors que d'autres, plus sollicitées, se renforcent : des circuits neuronaux sont activés ou désactivés selon les nécessités. Si une expérience, comme la maladie, laisse une trace dans notre système nerveux, nous ne sommes pas forcément condamnés à retomber dans son sillon. Nos comportements peuvent être rééduqués, notre cerveau peut être remodelé et certains pièges du passé désamorcés [1]». Les traumatismes et désordres émotionnels induits par la maladie peuvent donc eux aussi être dégagés.
Si votre santé se détériore, c'est certainement parce qu’un stress (physiologique, chimique ou émotionnel), des déséquilibres ou des carences, empêchent vos organes de se régénérer correctement. Et ces déséquilibres, stress et carences peuvent le plus souvent être corrigés. Prenons l'exemple qui nous intéresse le plus, à savoir celui des syndromes infectieux multi-systémiques. Lorsque l'infection n'est plus active, l'inflammation maitrisée, les émonctoires soulagés, le système digestif tonifié et la charge toxique générale nettement diminuée, le corps peut finalement passer en mode réparation. Le système nerveux parasympathique est activé, les dommages, déficiences et déséquilibres occasionnés par la maladie sont peu à peu corrigés, et les molécules défaillantes se voient remplacées par de nouvelles molécules correctement formées.
Tous ces facteurs convergents doivent impérativement être organisés par un mental confiant, une croyance inébranlable et la joie anticipatrice d'un avenir meilleur. Bien sûr, la qualité du sommeil et le niveau d'activité physique sont aussi d'une importance capitale dans le processus de réparation.
[1] Extrait de « La solution intérieure » de Thierry Janssen, librairie Artherme Fayard (1er février 2006).
EN GUISE DE CONCLUSION
En résumé, le tableau clinique du malade et son degré de maladie sont déterminés par trois facteurs principaux ; la constitution génétique, les infections en présence (souche de borrélies, espèces de borrélies, co-infections), mais surtout l'environnement direct de la personne. Il faut créer un environnement sain, propice à la guérison, à tous les niveaux de son être : physique, mental et spirituel. En nous entourant, alimentant, vivant, et pensant en fonction de ce qu'attend notre ADN, les prédispositions génétiques peuvent être relayées au second plan et laisser place aux processus d’auto-guérison du corps.
Je vous invite ainsi à passer en revue tous les facteurs potentiellement en jeu dans votre syndrome infectieux multi-systémiques, tout en gardant à l'esprit qu'ils peuvent être largement traités et corrigés, à l'aide d'une approche intégrative qui agira à tous les niveaux. Une telle approche est coûteuse, longue et prenante. Elle requiert un véritable investissement mais a l'avantage de rééquilibrer le terrain et les troubles du métabolisme en profondeur et donc d'offrir une solution pérenne.
LES INFECTIONS FROIDES
Les maladies vectorielles à tiques : borrelia, bartonella, babesia, mycoplasme, ehrlichia, rickettsia, rocky mountain spotted fever.
Les virus : EBV, cytomegalovirus, coxsackie, chlamydia, HSV (1 et 2), HHV (6, 7 et 8), rétrovirus, coxsackie.
Les infections fongiques : candida, levures, moisissures
Les parasites:
Les vers ronds (nématodes) : Les ascaris, oxyures, trichocéphale, les vers tropicaux (l'anguillule et l'ankylostomeales mutuelles), les vers rares (la trichine, l'anisakis).
Les verts plats (cestodes) segmentés : le ténia saginata, le ténia solium, hymenolepis (nana et diminuta), les cestodes rares (dipylidium caninum, echinococcus granulosus, e. multicocularis).
Les verts plats non segmentés(les trématodes) : les douves hermaphrodites (dicrocoelium dendriticum, fasciola hepatica, clonorchis sinensis, fasciolopsis buski), les schistosomes (ou bilharzies).
Les infections froides (streptocoques, staphylocoques) enkystées dans la sphère ORL (sinus, muqueuse nasale) – on appelle cela les « Marcon’s »
Les infections dentaires asymptomatiques et les cavitations NICO (infections de l’os de la mâchoire)
Les infections asymptomatiques à streptocoques au niveau des amygdales - on appelle cela le PANDA’s (« Pediatric Autoimmune Neuropsychiatric Disorders Associated with Streptococcal infections »)
LES POLLUANTS ENVIRONNEMENTAUX
Accumulation insidieuse et/ou ancienne de :
Métaux lourds (mercure, aluminium, plomb, arsenic, cadmium, antimoine, argent, baryum, béryllium, bismuth, étain, nickel, platine, thallium)
Pesticides (herbicides, fongicides, insecticides)
Additifs alimentaires (édulcorant, colorants, émulsifiants, stabilisant, agents gélifiants ou épaississants, conservateurs, exhausteurs de goût, arômes naturels),
Perturbateurs endocriniens
Nano particules
Moisissures
Produits chimiques en tout genre
Les autres « toxines » qui participent ou provoquent la maladie sont :
La pollution électromagnétique : ondes électromagnétiques de basse et de haute fréquence
La présence de corps étrangers dans le corps (par exemple couronnes dentaires, implants mammaires, fils tenseurs).
L'ALIMENTATION ET L'ÉTAT DU SYSTÈME DIGESTIF
La nourriture inflammatoire : la nourriture industrielle, le gluten, les huiles hydrogénées, le sucre raffiné, l’alcool.
Les carences nutritives:
Vitamines liposolubles: A D E K
Vitamines hydrosolubles : B1 B2 B3 B5 B6 B8 B9 B12 C
Minéraux : Sodium, Potassium, Magnésium, Calcium, Molybdène, Fer, Cobalt, Zinc, Phosphore
Oligo-éléments : Sélénium, Iode, Fluor, Cuivre, Chrome, Manganèse, SoufreAcides
Aminés non essentiels: Arginine Acide aspartique Cystéine Acide glutamique Glutamine Glycine Ornithine Proline Sérine Taurine Tyrosine
Acides aminés essentiels: Isoleucine Leucine Lysine Méthionine Phénylalanine Thréonine Tryptophane Valine Histidine
Les sensibilités/allergies alimentaires : Les groupes d'aliments généralement impliqués sont les céréales et les produits dérivés (pain, pâtes, pizza, biscuits, etc), les produits laitiers (certains plus que d'autres), les légumes de la famille des solanacées (poivron, piment, aubergine, tomate, pomme de terre), les légumineuses et les œufs (surtout le blanc).
Le déséquilibre du microbiote : dysbiose intestinale, levures, candidose chronique, SIBO (pullulation bactérienne dans le grêle), parasites intestinaux, reliés à l’hyposécrétion des liquides digestifs, l’hypochlorhydrie et l’hyperperméabilité intestinale (conséquences et/ou causes).
Le déséquilibre acido-basique : le PH doit se situer entre 7.38 et 7.42.
LES AUTRES FACTEURS À CONSIDÉRER & INVESTIGUER
Le stress chronique
L’inactivité / le manque d’activité physique ou au contraire le manque de repos et de sommeil
La déshydratation
Les problèmes structurels : mauvais alignement de la colonne vertébrale, déplacement de certains os/verterbres, mauvaise posture, etc
Les événements traumatiques (physique, psychologique, émotionnel), y compris transgénérationnels
Les prédispositions génétiques
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